La révolution jaune du 17 novembre 2018 ! Quelle est la définition de la Révolution française ? Selon Wikipédia, « la Révolution française est un ensemble de bouleversements et d’événements qui ont conduit, en France, à l’abolition de la monarchie absolue et à l’instauration de la première république suivie par la création du régime parlementaire républicain qui marque la fin de la période monarchique ». Quelle est la définition du mouvement des gilets jaunes en France ? Selon Moustique, c’est un événement populaire sans un personnage charismatique en politique, spontané, sporadique et collectif rassemblant le peuple de France tout rang social confondu, dont la principale aspiration est une justice sociale et fiscale pour tous, ainsi que la modification du régime parlementaire majoritaire devenu une démocratie libérale mondialiste, totalitariste et l’instauration du référendum d’initiative citoyenne et populaire. Quels sont les événements déclencheurs pour ces deux périodes ? À l’époque, c’était une crise sociale profonde entre la noblesse et le peuple, associée à une crise économique, les Français voulaient du travail et du pain, la ressemblance est flagrante, aujourd’hui nous avons un président de la République considéré par les Français comme un monarque jupitérien, arrogant et distant des classes populaires, favorisant les riches et écrasant les pauvres et imposant des lois par des décrets sans débat parlementaire, avec un déni total des conséquences et des répercussions sociales de sa politique. De mon point de vue, l’histoire se répète, la seule différence importante entre ces deux révolutions, c’est que l’une était en 1789 et l’autre nous la vivons dans le présent.
Nous sommes tous gilets jaunes ! En France, nous avons eu plusieurs mouvements sociaux qui ont paralysé notre pays, je me souviens bien quand le président Mitterrand a fait appel à l’armée française pour dégager les camions qui barraient les routes par des chars d’assaut. À l’époque, les routiers avaient bloqué les routes de France et paralysé le pays, et ce, pour obtenir des revendications salariales qui ne concernaient que leur métier. En ce qui concerne mai 68, au départ, c’était un mouvement culturel et social des étudiants contre l’autorité et le pouvoir gaulliste. Il a pris de l’ampleur une fois que les ouvriers ont rejoint le mouvement, pour devenir aussi un mouvement anticapitaliste et contre l’impérialisme américain. Une seule ressemblance avec le mouvement des gilets jaunes et bien sûr selon mon point de vue, c’est un refus du diktat du pouvoir en place, alors que le point de départ des revendications des gilets jaunes, c’est un refus de la misère et pour l’équité des droits pour vivre dignement, je rappelle que La France est le pays le plus taxé au monde. Cependant, aucun mouvement quelle que soit sa nature n’a eu un tel élan de sympathie et un tel soutient de la part de la population française, pour la simple raison que nous sommes tous touchés par l’augmentation des prix et du coût de la vie. Jusqu’à aujourd’hui, les gens n’ont pas envie de crier ou de montrer leurs réelles douleurs et souffrances, soit par fierté soit par honte ou alors parce que nous sommes devenues inconscients puisqu’on nous écrase et on nous asphyxie par des taxes. Beaucoup de gens ont scandé, je suis Charlie, par soutiens au journal satirique, mais pas moi, cependant, je peux le dire sans orgueil ni mégalomanie et bien que je n’aie pas encore mis le gilet jaune sur mon dos, je suis un gilet jaune.
On a que peu de reconnaissance pour un maître quand on reste toujours élève ! Raymond Devos, un très grand philosophe contemporain, disait, j’ai longtemps donné raison à tout le monde, jusqu’au jour où je me suis aperçu que la plupart des gens à qui je donnais raison avaient tort ! Par conséquent, j’avais tort ! Tort de donner raison à des gens qui avaient le tort de croire qu’ils avaient raison. Alors Luc, s’il te plaît permet moi de te dire que le paradis d’un imbécile est l’enfer d’un homme sage. Pourquoi ! Parce que je sais que, moi, je n’arrête pas de critiquer tout le monde et que je suis tout le temps dans le jugement. En effet, dès que je vois ou j’entends quelque chose qui ne me plaît pas, et hop voilà, c’est partie, un article. C’est devenu une deuxième nature, mais tu sais Luc, ce n’est pas toujours que du vent, parfois il y a un peu de sens. Néanmoins, quand on pense à ceux qui ne disent rien comme toi Luc et qui à chaque occasion me font des reproches en douce, comme quoi « oui, il n’a que de la gueule, il n’a jamais mis un gilet jaune, alors qu’il ne fait qu’écrire du vent ». Pour cela, je rappelle d’abord que ce que j’écris, c’est à mes risques et périls et non à ceux qui lisent mes articles. Ensuite, Luc se trompe comme d’habitude, parce qu’en réalité, je ne peux pas rester indifférent comme lui. Je pense également que le fait de me priver de m’exprimer et de lancer des critiques à l’encontre des politiques, par rapport aux actions dédaigneuses prises par nos élues à l’égard des gens ; c’est d’approuver leurs politiques. Ce sont ces mêmes gens, qui ont pris la peine de se déplacer pour aller voter et élire les marcheurs de l’ombre, et en faisant ainsi, ils croyaient que voter pour un jeune président apolitique allait changer leur avenir en mieux. Ne rien dire, c’est cautionner l’arrogance d’un marcheur et témoigner de son désintérêt envers notre république, Luc dit, La France, tu l’aimes ou tu là quittes, mais Luc dit parfois des choses sans trop réfléchir. Je pense aussi qu’en disant rien cela équivaut à soutenir et approuver les décisions prises par ces marcheurs, ou alors faire partie de ceux qui appauvrissent les gens et qui tirent profit d’une telle situation en remerciant au passage le capitalisme. Luc refuse de voir plus loin que le bout de son nez, car il y a un enrichissement que je souhaite à tout le monde, c’est celui de l’esprit, de l’intellect, de la culture et de l’émotion. Ne pas soutenir les gilets jaunes à mon sens, c’est juste se contenter de ce qu’on nous donne et de nous la fermer, et ça ne me ressemble pas, ce n’est pas non plus ce que veulent les gilets jaunes car comment s’améliorer dans nos vies sans pouvoir s’exprimer et dire nos pensées.
Un imbécile est une bénédiction ! Il est arrivé en politique comme ministre de l’Économie dans l’ancien gouvernement, mais ce n’est pas un socialiste, est-ce par mérite ou par népotisme, nous n’avons jamais su. Ésotérique, il est apparu un jour pour remplacer un ministre présomptueux et arriviste, il a été donc propulsé devant la scène politique sous la férule d’un président looser. Deux ans après, il est devenu le seul candidat à la présidence de la République, épargné par un manque de pratique dans le métier. Il était sans histoire, et sans problème, mais il s’est bien rattrapé depuis par les affaires, et particulièrement avec l’affaire Benalla. Pendant les élections alors que le candidat de la droite était embourbé dans les affaires d’emplois fictifs, et n’avait aucune chance de devenir président, notre marcheur est devenu par la force des choses le candidat idéal. Rien n’est si dangereux qu’un imbécile qui a les apparences d’un homme intelligent, il se met alors en marche, sans partie sans réseau politique. Il a ouvert les portes à tous ceux qui voulaient intégrer le monde politique pour devenir ministre, secrétaire d’État, bref pour occuper un emploi dans les hautes fonctions, pour toucher un gros salaire quoi. Personnellement, je me disais qu’il était une bénédiction pour tous, parce que je savais pertinemment qu’à un moment ou un autre tout allait lui péter dans la gueule. Aussi parce qu’il avait l’audace de vouloir faire des reformes dans un vieux pays. Un jeune président, imprudent, sans une réelle expérience en politique, et qui voulait faire des changements rapides en France, sans provoquer une révolution, et pourtant il avait réuni tous les ingrédients d’un cocktail explosif. Tout les changements sont nécessaires et bienvenue du moment où ils servent l’intérêt général du pays, baisser la vitesse sur les routes, réduire les prestations des chômeurs, ce n’est pas ça que les Français attendaient comme réformes. Ensuite pendant un an et demi, je me suis posé la question que tout le monde se posait, c’est pour quand, c’est pour quand, je voyais les gens s’endormir tous les soirs avec l’espoir que le lendemain il allait y avoir un vrai changement, et à chaque fois, ils se réveillaient avec le ventre vide en se disant qu’il faut garder la foi. Mais qu’est-ce qu’il leur est arrivés, sont-ils devenus insensibles à ce point, une fois encore la France souffre et ne dit rien. Certes nous sommes devenus les champions du monde au foot, mais pour une petite famille le panier de courses au supermarché coûte au minimum cent cinquante euros, et ça, ça fait vraiment mal. Un puissant volcan s’annonce, il gronde sur les réseaux sociaux avec une série de minis séismes dans toute la France. L’heure est venue pour les marcheurs de l’ombre de prendre conscience que les Français se sont réveillés, que le malheur n’est pas une fatalité ni une fin en soi, qu’il y a des solutions qui existent. Les Français demandent à ceux à qui ils ont donné mandat de ne plus prendre des décisions engageant leur avenir sans leur demander d’abord leur approbation et de ne pas les écraser avec des décrets sans consultation au préalable. Monsieur le président vous avez encore la chance de prendre les bonnes décisions, donnez raison aux gilets jaunes, ne gâchez pas le temps qu’il vous reste, faite quelque chose pour qu’on ne se souvienne de vous pas comme celui qui lançait les canidés sur les manifestants qui scandent votre nom sur l’air des lampions, mais comme celui qui a redressé la France. Aussi je vous demande ne plus agir avec violence, ces gens osent crier haro sur le baudet pour manifester leur douleur et leur réprobation de votre politique. Vous ne pouvez pas dormir tranquillement dans votre palais et demander encore des efforts à ceux qui n’ont plus un endroit pour dormir, dépêchez-vous le temps passe vite.
Je vous quitte en vous embrassant bien fort.
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