Odeur de l’enfer et goût du paradis ! J’aime beaucoup raconter mes voyages et mes anecdotes sur internet pendant mes périples à l’autre bout de la terre. Malgré le nombre de destinations et de pays que j’ai visité depuis deux ans, j’ai encore envie de faire des voyages car il y a encore des endroits que je rêve de découvrir. Croire qu’effectivement si je dépasse la vitesse de la lumière, je pourrais remonter le temps pour avoir la force et les moyens de refaire de nouveaux voyages. Je ne parle pas d’un voyage à la porte à coté, quand je pars à Londres c’est pour rendre visite à ma famille, à Paris pour un concert, à Berlin pour voir Angela, ou tout autres pays Européen. Vous y avez probablement déjà été et savez comment ça se passe. Rien ne change par rapport à la France. Malgré mon âge je suis très curieux, comme un gamin, malheureusement ma curiosité est limitée par mon salaire qui est celui d’un simple employé. Je pourrai éventuellement réveiller votre curiosité, pourquoi pas en vous montrant mes photos de voyages, vous donnant l’envie de partir et d’aller visiter ces pays ou les gens vivent presque nue sur les plages. Pour cela j’ai juste envie que ceux qui sont comme moi, qui croyaient avoir beaucoup de temps, s’aperçoivent que la théorie de la relativité générale n’est qu’une formule de mathématique et qu’on ne peut remonter le temps. Je me permets donc de partager mon expérience, aussi pour que cela me serve plus tard à me souvenir. Un jour, quand je serais à la retraite (là je parle comme un vieux), je ne pourrais plus me payer quoi que ce soit. Là je pourrais me remémorer de beaux moments de vie. Les réformes de notre cher et jeune président (je parle encore comme un vieux), adorateur des salariés en activités, leurs donne des primes pour les encourager à continuer de travailler. C’est bien, mais ceux qui ont travaillés pendant toute leur vie et qui doivent à un moment donné s’arrêter, ou alors ceux qui ne peuvent plus travailler parce qu’ils ont fait un métier difficile et qui ont été brisés par la difficulté de leur travail, ceux-là… Il n’en veut pas, ils lui coûtent beaucoup d’argent. Je veux juste rappeler, à notre cher président, que nous avons fait des enfants. C’est eux qui payerons nos retraites, comme nous qui avons travaillé pour payer les retraites de nos aïeux. Bref croyez moi, mieux vaut parler des voyages que du macronisme, c’est beaucoup plus agréable. Macron comme tous ces patrons, me coupe l’appétit par leurs cupidité aveuglé, et par le profit, ils oublient l’essentielle et l’humain. Donc je suis partie début novembre pendant dix jours en Malaisie, à Kuala Lumpur, la capitale. Il n’y a pas une grande chose à raconter, tout était parfait. Les gens, les paysages, la nourriture et même le climat. Comme beaucoup de pays du sud-est asiatique, ils ne connaissent qu’une seule saison, le bon Dieu les a gâtés, une éternelle et unique saison d’été. Nous sommes partie pendant la période de mousson. Avant de partir je croyais qu’il allait pleuvoir tout le temps à Kuala Lumpur, coup de chance ou dérèglement climatique, il ne pleuvait qu’une fois tout les deux jours, et ce pendant une heure ou deux. Après la pluie, un coup de soleil pour faire rentrer les choses dans l’ordre et nous voila repartie à trente ou à trente cinq dégrée Celsius, alors que chez nous il neigeotait, les veinards. A notre arrivé à KL et jusqu’à la fin de notre séjours, ma femme et moi fredonnions la chanson de Charles Aznavour, « Vers les docks où le poids et l’ennui me courbent le dos, ils arrivent le ventre alourdi des fruits les bateaux, traînant un parfum poivré de pays inconnus et d’éternels étés où l’on vit presque nus sur les plages, emmenez-moi au bout de la terre, emmenez-moi au pays des merveilles, il me semble que la misère serait moins pénible au soleil ». Bon, les gens à KL ne connaissent pas beaucoup la misère, c’est vrai il y’a beaucoup d’argent qui circule et ça se voit, c’est un pays riche en pétrole. Les deux tours jumelles Petronas sont un exemple parfait de ce que le pétrodollar peut faire. A l’intérieur de ces deux immeubles, il n’y a que des bureaux où travaillent tous les jours quatre vingt dix milles personnes, et c’est également le siège de la compagnie national de pétrole Malaisien. Pour favoriser la communication entre les deux immeubles, il y a un pont suspendu qui les relie aux cinquante quatrième étages et c’est un chef d’œuvre d’architecture. A Kuala Lumpur on construit de partout. Les Malaisien aussi se lance dans un rythme de constructions contre la montre et je ne sais pas pourquoi. Est-ce que comme moi, ils veulent rattraper le temps perdu ? Les gens travaillent sept jours sur sept, trente jours par mois et trois cent soixante cinq jours par an. Je comprends qu’il ne faut pas parler comme ça du travail en France, en effet, il ne faut pas dire que les gens travaillent seize heures par jour, cela risque de choquer beaucoup de mes compatriote car c’est un grand péché. Personnellement je pense qu’il faut laisser le choix aux gens, la liberté de travailler le dimanche ou non est une décision personnelle et non collective, d’autant plus que cela permettrait de gagner mieux sa vie. La laïcité est aussi un sujet sensible en France, la Malaisie est un pays laïque mais la laïcité a un véritable sens, d’où leur slogan, « Harmony in diversity ». Il y a divers communauté en Malaisie, il y a des Chinois qui sont Bouddhiste, il y a les Malais qui sont majoritairement musulmans, et il y a aussi des Indiens, mais là, je ne connais pas leurs religions. C’est qu’il y en a beaucoup des religions en Inde, mais moi je reste complément ignare à ce sujet. Toute ces ethnies se côtoient et cohabitent, travaillent, vivent et meurent dans le même pays, sans que l’un ne montre l’autre du doigt. Ils s’habillent différemment, mangent différemment, et prient différemment sans que cela n’offusque l’autre. Pour moi ça a un sens, et j’adhère complètement à leur laïcité.
La nourriture n’est pas chère, très variés et bien épicées, je n’ai pas beaucoup d’endroit mythique à vous suggérer pour visiter Kuala Lumpur, une fois que vous avez visité la maison du parlement, les tours petronas, la grande mosquée, et les grottes de Batu qui est le plus grand sanctuaire hindi en dehors de l’inde, vous trouverez un très grand bouddha debout qui fait coucou. A part ça, il vous reste les centres commerciaux. Parmi ces derniers, il y en a un qui s’appel Berjaya Time Square. Un complexe qui regroupe un grand hôtel cinq étoiles, un centre de loisir, un millier de commerces, de restaurants et de magasins dans lesquels on trouve des produits pas chers, due à la fabrication local. L’hôtel Berjaya, celui ou nous avons passé notre séjour, n’est pas un mauvais hôtel, mais il y a mieux. Toutefois, il y a une de station de sky-train juste devant la porte de l’hôtel, comme à Bangkok. Concernant l’hôtel, il faut faire attention car il y a deux types de chambres. Celles qu’on vous réserve quand vous acheter votre séjour pas chère sur internet, et il y a celle que vous payez plein pot. Mais quand même, après vingt heures de voyage dont cinq heures de transite à Amsterdam, nous sommes arrivés fatigués et nous n’avions qu’une seul envie, nous reposer. Ils ont voulu nous refourguer une chambre que nous étions obligés de refuser. Le robinet fuyaient, les toilettes étaient calcaireusent, une petite télé de vingt sept pouce, le freezer dans le petit frigo ressemblait à un bloc de glace et la chambre avait des meubles carrément vétustes et dans un état de délabrement. C’était bien différent des photos que j’avais vu lors de la réservation, mais finalement grâce à ma femme qui n’a pas voulue accepter l’état de la chambre, on a réussi à obtenir le surclassement sans payer le moindre supplément. Ils nous ont donc changé la chambre pour une autre qui n’avait rien à voir avec la première. Ce qui est dommage dans cette histoire, c’est que si nous n’avions rien dit, ou plutôt… Si ma femme n’avait pas eu le reflex de refuser la chambre, nous aurions pu passe un horrible moment à KL. Il faut toujours se méfier des arnaques. Comme dans beaucoup de pays touristiques, il y a des gens pour qui l’arnaque est un métier, et KL ne fait pas l’exception. Ce ne sont pas les gens locaux, mais plutôt des gens qui ont atterri là bas probablement sans papier pour qui travailler légalement est impossible. Ou alors ce sont des touristes de passage qui ont fait un mauvais choix de vie et ce pour travailler peu et gagner plus. Les transports en commun ne sont pas chers, les bus sont gratuits, le réseau des sky-trains est bien développé mais ce qui est dommage, c’est qu’il faut parfois faire cinq cent mètres pour changer de ligne de train. La cuisine et la nourriture à KL est juste à tomber par terre. Mais selon ma femme, elle n’est pas aussi bien qu’à Bangkok. Qu’est ce qui a l’odeur de l’enfer et le goût du paradis ? C’est le Durian bien sûr, mais là je ne pourrais jamais vous le décrire, il faut aller sur place pour y goutter, et ce n’est qu’à ce moment vous saurez pourquoi personnellement, je suis accro.
Je vous quitte en vous embrassant bien fort.
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