one night in Bangkok makes a hard man humble ! Oui, c’est bien une chanson de Murray Head qui date de 1975, une bonne façon pour décrire la ville de Bangkok, et ce n’est pas parce que je l’aime bien que j’y suis allé car je me suis posé beaucoup de questions avant de me décider. Comme d’habitude, j’ai regardé sur internet et particulièrement sur YouTube pour connaître l’avis des gens en images et en vidéos mais également avec des commentaires racontant leurs expériences sur place. Personnellement, je suis allé dans quelques villes asiatiques et je n’avais jamais entendu autant de gens qui racontent leurs mésaventures pendant leurs séjours, les types d’arnaques qu’ils avaient subies, vous avertissant et vous décrivant ce que tous les touristes vont forcément rencontrer, en revanche ils sont tous d’accord pour dire que c’est bien de vouloir visiter la grande ville du Siam. Ça m’a fait peur, et je me suis dit que ce n’était vraiment pas une destination pour moi, donc j’allais choisir un autre voyage pour les vacances lorsque ma femme qui voulait absolument y aller pour savourer un vrai et original pad thaï, des fruits de mer et la cuisine des rues me dit qu’elle ne semblait pas être déstabilisée par le fait qu’il y ait des arnaques. Elle m’a dit qu’elle connaissait pas mal de monde qui avaient choisi cette destination et qu’ils étaient tous revenus debout et en un seul morceau, nous avons donc décidé de réserver notre voyage. En règle générale, les guides touristiques vous donnent pas mal d’informations sur les lieux à visiter et les attractions touristiques, sauf que pour la ville de Bangkok les infos étaient vraiment légères et manquaient de détails, du coup nous avons découvert pas mal d’endroits insolites dont aucun guide ne parle. Avoir des informations sur place c’est comme être armé pour affronter l’inconnu, en effet si je parle de m’armer comme si j’allais à la guerre, il faut croire que j’ai tellement écouté et regarder les mésaventures des touristes sur internet que j’ai cultivé des à priori et des appréhensions, je suis donc arrivé méfiant. Arrivé à l’aéroport de Bangkok, une bonne impression générale, je m’attendais au pire, mais tout s’est bien passé, c’était au milieu de l’après-midi et on a immédiatement acheté une carte SIM pour rassurer la famille et leur dire qu’on était bien arrivé. En effet, la communication est importante en temps de guerre ou en cas d’attaque, Oh ça va, on peut plaisanter un peu. Nous avons pris le métro, puis le tram aérien pour arriver à notre hôtel dans le quartier de Sukhumvit. Bien que l’offre de transport sur le réseau métro et tram soient insuffisantes, s’ajoute à ça l’impossibilité d’avoir un forfait ou une carte journalière ou hebdomadaire pour se déplacer tranquillement. Le réseau appartient à plusieurs compagnies privées, sans la possibilité d’avoir une entente entre eux sur le prix, ils vendent leurs billets séparément, c’est un peu comme en Espagne sur les autoroutes où il faut payer le péage tous les 10 kms. Malgré ça pendant notre séjour, nous avons trouvé d’autres possibilités pour nous déplacer, en complément du tram, du métro et du taxi nous avons utilisé les voies fluviales et en plus c’était gratuit. Le soir même de notre arrivée nous sommes sortis pour trouver un endroit pour aller manger le fameux Pad Thaï, on n’avait pas encore quitté l’hôtel lorsque le concierge nous interpelle en nous demandant, vous voulez aller où ? Vous voulez trouver un restau ? Un centre commercial ? Je vous appelle un taxi ? Non merci, non merci, non merci, lâche moi les Basques, il nous demande, mais pourquoi vous ne voulez pas ? une fois que je me suis débarrassé du sangsue, on s’éloigne de 100 mètres plus loin, je prends mon téléphone pour m’orienter avec Google map, voilà qu’un mec qui sort de nul part pour me demander s’il pouvait m’aider, personnellement j’ai horreur de ça, et surtout je ne l’avais pas sonné. Cependant nous avions lu que selon les expériences des autres touristes, il faut garder son sang-froid et son calme, refuser tout ce qu’il vous propose comme aide mais refuser gentiment, et surtout ne pas s’énerver ou crier car cela ne ferait que compliquer les choses. Finalement, il me lâche la grappe au bout de 2 à 3 minutes, c’était le baptême de feu, mais c’est un rite quotidien auquel il faut s’habituer, en prenant son mal en patience. Quelques jours plus tard, on a voulu s’éloigner du centre-ville pour visiter le marché flottant, le taxi nous propose un tarif intéressant, mille Bats pour faire l’aller-retour, mais une fois sur place, on nous demande de payer le bateau trois milles bats pour visiter le marché, cela représente cent euros pour une heure de balade, ce qui est à mon avis beaucoup trop. J’étais énervé, avec le sentiment de m’être fait avoir, pendant que je disais à ma femme que j’allais reprendre le taxi pour rentrer, d’un coup le prix tombe à deux milles bat. Je savais que le taxi aller partager le gâteau avec le proprio du bateau, puisque j’estimais que mille bat pour le trajet en taxi n’étaient pas beaucoup. À notre retour, le taxi a décidé soudainement d’augmenter le prix de deux cents bat sans raison valable. Bref, j’ai demandé à ma femme qu’elle lui donne mille deux cents bat, cela représente sept euros en plus du prix fixé au départ. Quel que soit l’endroit dans le monde, les taxis sont des voleurs et je sais qu’à Paris, on trouve encore pire, et que ce type de comportement n’est pas exclusif aux taxis de Bangkok. Toutefois si vous voulez prendre le taxi à Bangkok, prenez les jaunes et vert qui affichent sur le toit de leurs véhicule « Taxi Meter » et si le chauffeur ne met pas le compteur quand vous montez dans son taxi, demander lui de le mettre sinon vous lui demander de stopper son taxi pour descendre et là en général il le met immédiatement parce qu’il a peur cela peut être sévèrement puni. Il y a des endroits vraiment pas cher pour manger, propre et bien, nous avons mangé et bu pour moins de 7 euros pour deux, dans le marché de Chatuchak qui ouvre ses portes le vendredi soir et le samedi et dimanche. Dans ce marché il y a mille petites boutiques où vous pouvez acheter plein de babioles pas chères. Ma femme était un peu frustrée car les commerçants ne se prêtent pas au rite de négociation comme en Chine, le prix, c’est ferme et définitif et il n’y a aucun moyen d’obtenir un rabais, et cela m’arrange bien.

 

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Pendant les élections de mars dernier ils ont interdit la vente et la consommation d’alcool partout, c’était pour élire le nouveau gouvernement qui allait siéger avec l’arrivée du nouveau roi, le système politique en Thaïlande est trop compliqué pour un simple mortel comme moi, mais le roi lui il s’en fout, il est roi jusqu’à sa mort. Ce dernier a sa photo encadrée partout devant les bâtiments, il paraît qu’il est souvent absent, puisqu’il a un château en suisse où il passe la majeure partie de son temps, laissant se détériorer les affaires internes du pays. Il paraît même que les prisons sont pleines à craquer enferment des étudiants qui ont osé critiquer ce roi, celui-ci a vraiment une sale tête, avec les oreilles de Dumbo. L’inégalité sociale est flagrante à Bangkok, beaucoup plus que dans d’autres pays capitaliste de l’Asie de sud-est, comme Hong Kong ou Singapour, la misère est partout, le tourisme sexuel est flagrant. Là-bas quand vous voyez un vieil européen, cheveu grisonnant se promener, il est souvent accompagné d’une jeune femme thaïlandaise. Je peux comprendre ces jeunes femmes qui choisissent ce type de vie, elles ont fait un choix difficile entre accepter la misère ou vivre mieux en vendant leurs corps, je pense que c’est un choix qu’elles ont pris en pleine conscience au vu de la situation désastreuse qui règne. Généralement les gens sont aimables et sympathique, j’ai adoré le salut Thaï le « Wai », cliquer ici pour apprendre et particulièrement quand ils disent bonjour le matin, oui parce qu’il y a le Sawasdee du matin il y a le Sawasdee de l’après-midi et le Sawasdee du soir et c’est très chantant et ça m’a fait craquer. D’ailleurs, après mon retour en France, j’ai continué à saluer les gens en utilisant le Wai, c’est un beau témoignage du grand respect et de la sympathie envers les autres.

Le bouddhisme est omniprésent, il y a des maisons des esprits partout, ce sont de petites maisonnettes en bois installées sur une poutre, on les trouve devant les bâtiments ou dans les jardins et j’en ai même vu sur les toits des immeubles et ils mettent des graines, des fruits et brûlent de l’encens afin de se protéger et obtenir la grâce des esprits avec lesquelles ils croient cohabiter en permanence. Quelques jours sur place et ça y est, je me suis habitué aux gens, je commence à m’intégrer et tous ce que dont j’avais peur lors de mon arrivée s’est transformé en admiration envers ce peuple. Ils n’aiment pas l’été, c’est parce qu’ils ne connaissent rien que l’été, ils n’ont qu’une seule saison toute au long de l’année, les veinards ils ne se rendent pas compte de cette chance, malgré la chaleur, ils sont très propres, les Sky trains sont bondés, mais je n’ai jamais senti une personne qui schlingue. J’ai goûté le durian pour la première fois, c’est délicieux, je regrette de ne l’avoir jamais fait avant car pour moi ça a un goût de paradis, le seul inconvénient c’est l’odeur qui m’a collé sur le palais pendant trois jours. Des endroits à visiter la maison de Jim Thompson, le centre commercial IconSiam, pour s’y rendre il y a une navette fluviale gratuite, china town et ses boutiques, le marché des fleurs dont il faut visiter le soir, et biensûr tous les autres endroits mentionnés sur les guides. J’ai quitté Bangkok avec beaucoup d’amertume parce que j’avais l’impression que je n’avais pas vue un grand-chose, et qu’il me restait encore beaucoup à découvrir mais ce sera pour le prochain voyage dans ce beau pays qui est la Thaïlande, à très bientôt.

Je vous quitte en vous embrassant bien fort.

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